En cas de sinistre, une interruption peut coûter très chère à une entreprise dans le cas où elle ne dispose pas d’un plan de continuité d’activité (PCA). Toutefois, avant la conception du plan en question, il faut tenir compte de plusieurs paramètres. Cela va de la détermination du ou des départements clés à la sensibilisation des responsables respectifs.
Mettre en place un document de consolidation
L’établissement du document de synthèse permettra de mette en évidence une classification des activités suivant leur niveau d’exigence. Dans ce document, il sera intéressant de préciser les rapports existants entre les différents départements. Cette étape aidera les dirigeants à prioriser les tâches qui permettront de reprendre le plus vite possible les activités.
Déterminer l’importance de l’impact sur l’entreprise
Pour avoir une fiabilité des informations recueillies, la validation des niveaux d’exigence devrait se faire en présence des dirigeants de la société et des représentants de chaque direction et départements concernés par les activités estimées critiques. De ce fait, la confirmation des niveaux critiques sera plus crédible.
Élaboration d’un cahier des charges
L’élaboration du cahier des charges devra se faire sur la base du document de synthèse. Pour chaque activité, il mettra en évidence les éléments indispensables au plan de reprise, notamment en termes de matériels, d’applications sans oublier les ressources humaines. Dès lors, des niveaux de tolérance seront fixés sur la base du temps de reprise maximum par application ainsi que des pertes de données. Sur ce, les interdépendances entre applicatifs pourront être validées.
Déterminer les différentes solutions technologiques à adopter pour la continuité d’activité
Les organisations ont le choix entre plusieurs solutions de sauvegarde de données. Pour s’assurer de retrouver tous les éléments qu’il leur faut en cas de sinistre, les entreprises peuvent opter pour le backup, la virtualisation par exemple avec les solutions VMware, le transfert sur le cloud ou encore la réplication de données.
Formalisation de la démarche à suivre
Après l’établissement du cahier des charges, il faut formaliser le plan. Pour ce faire, il faut représenter clairement la marche à suivre sur le site de repli. Il faut prendre en compte les ressources humaines et de tout le matériel nécessaire pour le soutenir. En vue de garantir le passage vers la nouvelle organisation, il est judicieux de mettre en place des processus de gestion de crise. Sur ce point, il est question des processus d’alerte à enclencher en cas d’incident. Des diverses étapes à suivre pour activer la cellule de crise. Il ne faut pas oublier la séance d’informations des clients et des différents partenaires.
Tests de l’efficacité du plan
Pour assurer la continuité des activités de l’entreprise en cas de crise, il faudra tester le plan au préalable à l’aide d’une batterie de tests. Grâce à cet exercice, on pourra détecter les contraintes techniques ou humaines qui pourraient se présenter lors de l’enclenchement du processus. Par ailleurs, il faut tenir compte de la maintenance. Notamment de l’adaptation du plan du point de vue technique et humaine. Également en tenant compte des progressions de l’activité de l’entreprise.
Un arrêt d’activité, même de courte durée, peut engager des pertes financières considérables pour une entreprise sans l’existence d’un plan de continuité d’activité. Optimisez l’élaboration de votre plan de reprise après sinistre avec l’équipe de Ranarison Tsilavo, CEO de NextHope Madagascar. Le partenariat de l’entreprise avec de grands éditeurs informatiques vous assurera de profiter des solutions les plus innovantes et efficaces.
Dernière modification le juillet 30, 2023